Sport sans musique… enfin !

Ah, je me sens mieux ! J’ai toujours détesté le concept de la musique omniprésente dans une activité donnée, que ce soit faire ses courses, attendre chez le médecin, déjeuner ou dîner au restaurant – et surtout en pratiquant un sport. C’est pourquoi j’ai vite renoncé à aller dans une salle de fitness ou participer à de la gymnastique volontaire. Ce déversement de musique agressive me rebute et me démotive.

Je viens de lire un article dans lequel un coach sportif déconseille d’écouter de la musique en faisant du sport. Cela me réjouit !

La raison principale avancée par ce coach est que le découragement est quasi-immédiat en cas d’impossibilité d’écoute (plus de batterie ou de réseau, défaillance de l’installation en salle, indisponibilité du matériel adéquat, etc.). Et il donne 5 conseils judicieux et tellement de bon sens que c’en est renversant :

1) s’entraîner en binôme (ou plus) : cela favorise naturellement l’effort, entretien la compétitivité et permet même de voir ses amis plus régulièrement

2) s’auto-stimuler mentalement : libéré de la musique, on est plus à l’écoute de son corps, des besoins qu’il exprime et on contrôle mieux les bonnes attitudes (dos droits, abdos serrés, etc.)

3) prendre conscience de son environnement : sans musique, l’esprit va se tourner vers le lieu ou le paysage dans lequel on évolue, les gens qui nous entourent, les sons et même les odeurs (dans la nature, évidemment)

4) res-pi-rer : inconsciemment, on respire au rythme de la musique (puisque le corps suit ce rythme) ; or, faire du sport est avant tout servir son corps et non lui imposer telle ou telle cadence. Sans musique, on peut mieux adapter sa respiration à l’effort à fournir, ce qui est bénéfique pour l’intensité et la difficulté de l’exercice à réaliser

5) pratiquer la méditation de pleine conscience : porter son attention sur l’instant présent, être à l’écoute de sa respiration et de ses sensations corporelles permet de se reconnecter avec ses sensations et ainsi de s’entraîner à surmonter les obstacles.

Il y a 30 ans, je pestais contre la fumée du tabac en public. On a fini par en reconnaître sa nocivité. J’espère que la société ne mettra pas 30 ans à réintroduire le silence dans l’activité sportive !


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