Au 1er janvier, les entreprises devront négocier avec leurs salariés la mise en place du « droit à la déconnexion ». Il s’agit de définir la (les) période(s) interdite(s) de mails et de SMS professionnels, autrement dit les périodes de repos.
Le simple bon sens voudrait qu’à l’heure du déjeuner et du dîner, et en dehors des horaires de l’entreprise, cette disposition s’applique déjà. Ah bon, ce n’est pas le cas ?
Il existe des circonstances non abordées dans la loi : la pause-café, la pause-cigarette, la pause-pipi… Diable ! Comment gérer cela ? Et je n’oublie pas le temps de transport (voiture, moto, bus ou train).
Quelle bouffonnerie ! Et si l’entreprise peut et doit faire effectivement des efforts en la matière, elle n’est pas la seule. Il suffirait que les salariés aient le moindre début d’une étincelle d’intelligence pour :
1) ne pas communiquer à leur patron leur adresse mail et leur n° de portable personnels
2) posséder un portable uniquement pour le travail – à ranger dans le tiroir du bureau, le vestiaire ou le coffre-fort au moment des fameuses pauses définies
3) et, surtout, se déprogrammer le « tout connecté » cérébral…
Car il n’y a pas que l’entreprise qui génère des risques psycho-sociaux : l’employé accro aux technologies de la communication y contribue largement.
Vive le monde du travail !
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J’ai assisté dimanche à un concert de Noël à l’orgue. Que croyez-vous que j’y vis ? Des gens consulter leur portable, envoyer des SMS et prendre des photos pendant toute la durée du récital. Des décérébrés, vous dis-je !