Il a vraiment bien cogité, Manuel Valls, pour trouver son slogan « Faire gagner tout ce qui nous rassemble » !
Depuis qu’il est à Matignon, son action n’a eu comme résultat que de diviser le PS :
– départ de Taubira, Montebourg, Hamon et Filipetti
– pluie de motions de censure venues des « frondeurs »
– passages en force répétés avec le 49-3
Et, avant cela, ses déclarations n’étaient pas du genre à favoriser le rassemblement au sein de son clan… Rappelez-vous donc : il fallait « déverrouiller les 35 heures », repousser l’âge du départ à la retraite, renforcer la répression en matière de sécurité. A ce sujet, Nicolas Sarkozy lui avait même offert le poste de Ministre de l’Intérieur !
N’oublions pas, non plus, qu’il avait proposé de supprimer le mot « socialiste » du nom de son Parti, sous prétexte qu’il était devenu inadapté à une gauche moderne…
Alors, « rassembleur », Manuel Valls ? Certes pas.
Mais la formulation de son slogan est futée… puisqu’elle exalte uniquement les points de convergence et fait table rase de « tout ce qui nous sépare » !
Ah, la sémantique..
Ça, c’est une idée ! Car si un dirigeant s’est occupé de culture, c’est bien le Roi Soleil.
Sans sa magnificence et plus proches, on peut aussi se rappeler de Gaulle, qui a créé le Ministère de la Culture avec le grand Malraux à sa tête, Pompidou (et Madame), très culturels eux aussi, sans oublier Mitterrand et Chirac, qui ont contribué à la démocratisation et au rayonnement de la culture.
La Sarkhollandie, elle, pas des masses…
Tiens : pour être dans la même ligne que vous, je voterais bien François 1er, autre monarque curieux et éclairé.