Il est parti de rien, a gravi tous les échelons, et s’il se présente à l’élection présidentielle, c’est tout simplement parce qu’il a toujours voulu « être quelqu’un » (il paraît même qu’il est très frustré de n’avoir jamais été premier ministre).
Nicolas Sarkozy a besoin d’affection, envie de reconnaissance, et aussi de « paillettes » (dixit Mme Nay). Et si Cécilia n’était pas revenue, sa candidature n’aurait eu aucun sens. Peut-être même bien qu’il ne se serait jamais présenté, dites donc !
Jeune membre du RPR, il soutient Jacques Chirac, puis le « trahit » pour se rallier à Edouard Balladur (souvenez-vous). Aujourd’hui, en voulant prendre la place de Jacques Chirac, il s’emploie tout simplement à « tuer le père » (re-dixit), étape primordiale pour pouvoir exister…
Qu’on se le dise, braves gens : Nicolas Sarkozy fonctionne à l’affectif. Il ne brigue pas l’Élysée par soif du pouvoir, non. Son Graal à lui, c’est : « j’veux qu’on m’aime ».
C’est touchant…