Mes commentaires :
1) Si je me souviens bien, Lionel Jospin n’a pas eu la capacité politique, ni le charisme pour mener le PS au 2ème tour de l’élection présidentielle en 2002
2) Dans l’une de ses chroniques pour Télérama, Alain Rémond décrivait l’attitude de Lionel Jospin lors d’un meeting en banlieue au cours de la même campagne présidentielle. Des sympathisants souhaitaient lui parler : « Monsieur, je voudrais vous dire… ». Jospin est passé sans regarder, sans serrer une seule main, sans un mot. Et Alain Rémond d’écrire à peu près ceci : « On aurait aimé qu’il soit plus humain ».
L’acte le plus pertinent de Jospin avait été de se retirer de la vie politique après son échec.
C’est fou comme la mémoire est sélective, la misogynie grouillante, le respect du choix des militants bafoué, l’amertume bavante, la jalousie farouche, la langue fourchue et les charentaises trop petites…
Il y a des cheveux blancs que je n’ai vraiment pas envie de respecter.
Le "vénérable" patriarche, ridiculisé et battu par une jeune impétrante pensez donc !
Ne prétendait-il pas : "à défaut de rassembler, je ne veux pas diviser" ? Visiblement, ceci vaut tant que l’ennemie est en position de force. Aujourd’hui qu’elle a été battue (aurait-il fait mieux ?), le général vaincu ignore les lois les plus élémentaires de la guerre et ne se prive pas de frapper une adversaire à terre.
On le dit souvent, la confiance ne se décrète pas. Le respect non plus et apparemment les militants ont eu raison de faire peu de cas d’un homme incapable de se remettre en cause, défendant sans cesse un bilan 1997-2002 qu’il estime bon. Seulement, on est en 2007 et le parti a évolué sans lui, ce qui doit lui sembler insupportable. Lionel Jospin, engoncé dans ses certitudes et bouffi de suffisance, doit probablement se demander, encore aujourd’hui, comment il a pu se faire battre piteusement en 2002. Sans profond changement de mentalité, il risque de se poser la question encore longtemps !