Japoniaiserie ?

Quoi de plus naturel que de tester la motivation et le goût de l’effort pour un futur collaborateur !

Mais que penser de cette innovation des recruteurs japonais : faire escalader le Fuji Yama à 30 jeunes candidats à un emploi et ne recevoir en entretien, sur place, que les 4 premiers arrivés pour les 4 postes à pourvoir ?

Je me perds en conjectures :

– les capacités physiques nécessaires à un exploit de type sportif sont-elles des critères de compétence et de personnalité transférables vers le monde du travail ?

– faut-il absolument avoir des muscles d’acier et des poumons nickel pour bien faire marcher son cerveau, s’intégrer à l’entreprise et participer à son développement ?

– le mental nécessaire au dépassement de soi pour la réalisation d’un exploit sportif est-il le même que doit posséder un ouvrier, employé ou cadre pour être performant professionnellement ?

Cette information navrante illustre ce mal inhérent à notre époque : faire n’importe de manière expéditive dans une belle confusion des genres !

Il y avait déjà la graphologie… Puis sont venues des « techniques » plus « modernes » : l’astrologie et la numérologie. Voici le top : la « montagnologie »… autrement dit, la bêtise au sommet !

Enfin, ce que je pense doit être terriblement « occidental »… la philosophie et la sagesse orientales étant bien connues, n’est-ce pas ?

J’exhorte quand même les associations de paralysés à porter plainte pour discrimination à l’embauche.


One comment on “Japoniaiserie ?

  1. Jean-Claude Deret dit :

    Prise de bec a totalement raison. Les personnes à mobilité réduite comme disent hypocritement de nos jours les gens qui ont peur des mots et des idées doivent se manifester. Dénonçons la testomania.
    On risque de voir un jour appliquer la cruciverbologie ou toute autre « science »

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