Les recettes à la mode Villepin

 

Il y eut les Jupettes, les Balladurettes, les Raffarinades. Voici les Villepincettes !

Ce fier fleuron de la bonne société française ne manque pas d’imagination quand il s’agit d’aller récupérer de l’argent tous azimuts.

Dernière idée : la taxation d’un forfait non remboursable sur chaque boîte de médicaments (on parle de 1 Euro).
Ajoutée à la mise à l’index de 221 nouveaux médicaments jugés inefficaces, donc menacés de n’être plus remboursés, et à la part de 1 Euro également non remboursée sur le prix de la consultation médicale, cette solution ferait régresser le déficit de la Sécurité sociale – tout en dégraissant le porte-monnaie des Français et regraissant les pattes des laboratoires pharmaceutiques, touchés de plein fouet par le succès des médicaments génériques.
Bien entendu, ces mesures vont toucher les populations les moins aisées, pour qui ces médicaments habituels, délivrés par leur médecin de famille, sont un repère dans leur traitement et produisent un effet rassurant.
Une alternative à ces jongleries : recréer et multiplier les herboristeries et favoriser les médecines douces. Nos remèdes de grand-mère ont fait leurs preuves (1) et l’approche globale d’un malade aussi.
Pour qu’une thérapie réussisse, il faut de la complicité, une certaine osmose, un « feeling » entre le praticien et son patient.
Ce n’est donc pas étonnant si les prescriptions du Dr de Villepin sont inopérantes sur le moral des Français : la confiance n’y est pas…
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(1) Voir les recettes originales du Dr Henri Puget : Mes recettes de grand-mère – E° Minerva – 2000)
Un seul exemple – pour faire passer la mauvaise humeur :
2 litres de Gaillac blanc – 400 g de sucre roux – 50 g de racine de chicorée concassée – la  peau de 4 oranges non traitées – 1 bâton de cannelle. Laisser macérer pendant 4 jours en remuant 3 fois par jour avec une cuiller en bois. Filtrer le 5ème jour et mettre en bouteilles. Conserver ce vin au réfrigérateur
In vino veritas, mes frères !

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