Deux prêtres viennent d’être « mis en congé » par l’évêque d’Agen. Motif : ils ont des enfants. Les paroissiens se retrouvent sans les guides qu’ils appréciaient.
Pour être cohérente, l’Église catholique doit licencier tous ses prêtres : ne les appelle-t-on pas « mon père » ?
Les tout premiers apôtres de Jésus, dont Pierre, étaient mariés. Plus tard, des Papes ont été mariés et certains enfants de Papes sont devenus Papes aussi. Mais c’était au Moyen-Age, bien loin, à une époque dévoyée s’il en fut… Et l’Église n’en a cure !
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Une femme ordonnée prêtre à Lyon en juillet dernier a été excommuniée aussi sec (c’est-à-dire non exclue de l’église, mais interdite de pratiquer les sacrements : baptême, communion, mariage). Le désir d’évoluer dans sa mission au service de l’Église n’a aucune importance.
Que l’Église relise l’Évangile : les ennemis de Jésus étaient tous des hommes ! Pas une seule femme…
Parmi les autres religions, la majorité des Églises protestantes, de même que l’Église anglicane, ont commencé à partir des années 1945 à nommer des femmes pasteurs, puis évêques. Les communautés juives libérales ordonnent également des femmes rabbins (il y en a 1 en France) – 2 chiffres chez les protestants : 10 % des pasteurs et 50 % des aspirants sont des femmes ! Mais il n’y a pas de femmes imams ou popes (ouf, c’est rassurant de savoir qu’on n’est pas les seuls à pratiquer la discrimination).
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Il y a une crise des vocations, une raréfaction de paroissiens, et l’Église catholique continue, comme un coq, à chanter les deux pieds dans la boue son attachement aux règles (celles qu’elle a édictées, bien sûr).
Quelle belle preuve d’amour de son prochain, d’ouverture d’esprit, de compréhension du monde, d’attention aux besoins, aux aspirations, aux doutes, aux inquiétudes, aux questions de ceux qu’elle appelle encore « fidèles » ! Et à ses propres membres, donc !
La certitude d’avoir raison est un poison violent pour l’évolution des consciences… C’est tellement plus commode de s’asseoir sur une montagne de dogmes plutôt que de se bouger pour se remettre en question.
Mais c’est normal, après tout : le travail du Pape, c’est de faire des bulles !