De mal en pis…

La musique adoucit les mœurs, dit-on. Sauf quand il faut la subir, et sans pouvoir la choisir, évidemment !

Entrez n’importe où : cafés, restaurants, grandes surfaces, garages, boutiques de vêtements ou de chaussures : vous êtres accueillis par un flot de voix criardes, de rythmes épileptiques, de basses qui vous laissent KO debout. Et je n’oublie pas les publicités radiophoniques, encore plus infantilisantes (et moins créatives) que celles déversées par la télévision.

C’est le nivellement par le bas, car jamais je n’entends du bon jazz, de la musique classique, des grands standards cinématographiques, voire des sons naturels : bruissement des arbres, chants d’oiseaux, ruissellement de l’eau…

Je n’aime pas qu’on m’impose une ambiance ni un niveau sonore, sous le prétexte que « ça plaît aux clients » et, mieux, avec la justification facile du « oh, moi, j’ai l’habitude ; je ne l’entends même plus ».

Mon (gentil) pharmacien, lui aussi, a succombé à la mode. Je lui ai dit qu’il y avait confusion des genres et un temps pour tout, qu’une pharmacie n’était pas un bazar et que le patient qui vient pour acheter de quoi se faire soigner mérite écoute et attention.

Des enquêtes ont prouvé que le choix d’une musique douce et agréable, à un niveau sonore raisonnable, incite les consommateurs à prolonger leur séjour dans les magasins et à acheter plus.

Les vaches à qui l’on fait écouter du Mozart produisent plus de lait.

Et bien, moi, en conscience et en parfaite approbation, je veux bien, en l’espère, être une vache à lait ! 


One comment on “De mal en pis…

  1. marithé dit :

    je suis d’accord avec vous en ce qui concerne le vacarme qu’on nous impose à longueur de journée. Il faut ête tolérant pour les bruits familiaux mais c ‘estvrai .que dans les magasins on ne s’entend plus.
    Un fond sonore musical n’est pas déplaisant mais il ne faut pas charrier….J’aime la musique mais je n’aime pas le vacarme.

Laisser un commentaire