Les risques du métier

Quelle chose frustrante d’être nommé, mais pas du tout cité !

Ne pas avoir le Molière, c’est une chose. La compétition est ainsi faite qu’il faut un vainqueur. C’est bien sûr une déception pour toute une équipe qui s’est donné et se donne encore à fond dans un beau projet. Mais le Jury est souverain…

Ma frustration vient du couple de comédiens qui avait en charge, hier sur France 2, de décerner le Molière « Prix spécial du jury  » (Didier Sandre et Fanny Cottençon). Ils ont annoncé le nom du lauréat en oubliant tout simplement de donner la liste des 5 autres productions sélectionnées, dont « Samuel dans l’île » !

Elles ont fait les frais de ce regrettable oubli. Encore que… deux d’entre elles n’ont pas à se plaindre de la large promo que leur ont assurée les médias !!  Moi j’attendais juste ces 2 secondes de reconnaissance en direct… par « des professionnels de la profession » qui, en l’espèce, ont fait une pitoyable prestation. Et pourtant, à la télévision, tout est cadré, répété et re-répété.

Le trou de mémoire fait partie des risques du métier… tant qu’il ne met en cause que l’interprète lui-même. Mais pour des membres de « la grande famille du théâtre », c’est peu de dire que ce faux-pas est mal venu quand il concerne des confrères, leur travail et leur engagement envers le public.


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