Non, je ne vais pas bouder mon plaisir ! La critique deTélérama est excellente. En voici quelques extraits :
La pièce pourrait être pesante et mélodramatique, elle est pétillante de tendresse et d’ironie. L’interprétation pourrait être épaisse et pleine d’effets, les deux acteurs rivalisent de subtilité et de charme. C’est que, sous la direction aiguë et sensible de la comédienne Sonia Vollereaux, le vieux Samuel est incarné par l’auteur même du texte : Jean-Claude Deret-Breitman, âgé de… 84 ans. Et sur la petite scène encombrée d’accessoires bricolés – une antre de la dernière chance…-, ce Samuel-là va ni plus ni moins apprendre à vivre et à aimer au vigoureux et très germanique Günther. Avec humour, émotion mais sans jamais oublier ceux des siens qui ont été exterminés par les nazis… Leçon de tolérance, d’écoute ? Pas seulement, cette généreuse tranche de théâtre est aussi truculente, drôle. Les vieux acteurs sont souvent irrésistibles. Si riches de savoirs secrets. Si sages.Fabienne Pascaud
Jean-Claude Deret-Breitman (Samuel)
Yvon Carpier (Günther)
Photo : Philophénomène