J’ai encore appris…

Ma dernière randonnée m’a renforcée dans ma conviction que si l’on comprenait le merveilleux fonctionnement et la richesse de la nature, on ne pouvait que décider de la respecter et la protéger.

Faune et flore s’épousent et se renforcent. C’était le thème de la sortie d’hier. J’ai eu une chance rare : je me suis retrouvée seule avec Richard, le guide, alors que nous devions être cinq. La promenade s’est ainsi muée en véritable leçon de choses, observation méticuleuse des végétaux et des oiseaux des bois et des plaines et de leur interaction permanente.

Voici une photo exceptionnelle, prise au travers d’un téléobjectif puissant (le rouge-gorge était perché sur un arbre situé à une dizaine de mètres de nous et à une quinzaine de mètres de hauteur).

Richard m’a appris à reconnaître les divers chants : pinson, loriot, fauvette, rouge-gorge, pic et les éléments qui permettent de les identifier : son nasillard ou flûté, rythmes différents, mélodie immuable ou changeante…

 

Il a également passé en revue les végétaux et j’ai été émerveillée par ces feuilles d’arbustes qui, froissées, émettent des parfums inattendus : miel, citron, cassis ou ananas. Les feuilles du rosier sauvage ci-dessus, elles, sentent la pomme verte. Étonnant !

 

J’ai même appris à utiliser correctement mon appareil photo numérique, réglé par Richard, pour pouvoir aller chercher, en position « macro », les nervures délicates de cette orchidée des prés, que j’offre à vos yeux écarquillés (j’espère !).

Pour vous donner une idée de l’échelle, la fleur en entier mesure une dizaine de cm.

 

 

 

 

 

 

Enfin, comme à Fontainebleau, la forêt de Sénart abrite des « arbres remarquables ». Ce chêne a 500 ans et trône à un carrefour d’allées d’où il est visible de partout !

Justement, côté arbres, j’ai été gâtée, car une partie de la forêt regroupait bouleaux et trembles et j’ai assisté à un spectacle magnifique : une brise qui laissait indifférentes les feuilles des autres arbres faisait tournoyer sous le soleil les milliers de feuilles des trembles, qui scintillaient comme une onde avec un bruissement rafraîchissant.

(Photos : myself, évidemment)


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