Cani-faux-cul

Ne pas affoler la population… Voilà sans doute le maître mot des autorités sanitaires concernant les décès dus à la canicule, édition 2006.

Souvenez-vous, une horreur : 15.000 décès en 2003. Il ne fallait pas que cela se renouvelle ! Et, victoire, cela ne s’est pas renouvelé en 2006.

Oh, oui, bien sûr, il y a bien eu 112 morts en 2006 (statistiques publiées par l’Institut de Veille Sanitaire).

MAIS, ce qui est savoureux, ce sont les précisions accompagnant ce chiffre. Lisez bien :

– 66 personnes âgées de 75 à 94 ans, étaient le plus souvent déjà malades
– 12 décès sont survenus sur des lieux de travail pour des personnes exposées à la chaleur du fait de leur profession
– 4 décès de personnes se livrant à des activités sportives (trois randonneurs et un cyclotouriste)
– 3 décès de personnes sans domicile fixe (Bordeaux, Saint-Ouen et Malakoff)
– 26 décès de personnes âgées de moins de 75 ans présentant le plus souvent une pathologie sous-jacente (cancer, forte obésité, diabète)
– 1décès par hyperthermie maligne d’un nourrisson de 15 mois

Ce qui fait bien 112…. 112 imbéciles qui viennent entacher la politique de prévention et d’intervention hyper bien rôdée depuis 2003, mes braves gens !

Car il n’y a AUCUN mort dû expressément, indubitablement, uniquement à la canicule !

Ouf ! On a eu chaud !


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