Histoire d’eau

J’ai participé à une journée d’initiation à la recherche de l’eau. Difficile de raconter en détails, mais c’est une sensation extraordinaire que de marcher sur un terrain avec une paire de baguettes en « L », de les voir se rejoindre lorsque l’eau est présente sous terre, puis s’écarter lorsqu’on s’éloigne.

L’homme est constitué à 75 % d’eau. Son corps émet des vibrations. Il s’agit d’un travail de concentration et de projection mentale pour être en résonance avec la longueur d’ondes de la vibration de l’élément que l’on recherche.

On peut, grâce à ces baguettes, déterminer non seulement la localisation d’un cours d’eau souterrain, mais aussi d’où vient l’eau et où elle va. On peut de plus effectuer des tris en se concentrant sur les critères bien précis (par exemple : recherche d’une source active). Baguettes et pendule servent également à calculer la profondeur et le débit de l’eau.

Mais l’eau, si vitale et bienfaisante soit-elle, se révèle être néfaste pour l’homme, l’animal et le végétal si, à certains endroits, elle croise le réseau tellurique Hartmann.

Ce réseau est un quadrillage invisible (tous les 2 m dans le sens nord/sud et tous les 2,50 m dans le sens est/ouest). A l’aplomb du croisement des lignes de forces (« nœud Hartmann ») se situent des points négatifs dont il faut tenir compte pour planter des arbres ou construire une maison.

On utilise alors une antenne spéciale (dite « lobe-antenne ») pour repérer ce quadrillage : l’antenne s’oriente vers chaque ligne de force qu’elle rencontre.

Qui n’ jamais remarqué, dans un verger, un arbre oblique alors que tous les autres sont droits ? Qui n’a jamais vu un arbre à 2 troncs pour une seule souche ? Qui n’a repéré, sur certains arbres, des protubérances, comme des sortes de verrues, courant le long du tronc ? Ce sont des indices de présence d’eau (quelquefois même un croisement de cours d’eau souterrains), parfois associée à un nœud Hartmann. Et les arbres cherchent à s’en éloigner (arbre penché) ou présentent des symptômes de maladie (moignons, grosseurs). Quant à l’arbre fourchu, c’est le signe qu’un cours d’eau souterrain passe juste entre les deux troncs.

 

   

Arbre fourchu, dont la base montre un renflement, signes qu’un cours d’eau passe juste en dessous, et entre les deux troncs

Le sourcier est un observateur de la nature et il repère visuellement les éléments susceptibles d’indiquer le passage d’un cours d’eau souterrain. C’est le cas avec la présence d’un sureau (sur-eau) aux grappes de fruits caractéristiques. Son observation sera confirmée avec les baguettes et le pendule.


Sureau

 

Ce ne sont là que quelques enseignements reçus durant cette journée. Il y en eut d’autres, qu’il serait bien trop long de détailler ici : la mémoire de l’eau, le travail sur plan, la formulation de phrases claires et de conventions précises, l’influence du quartz… Mais tous ces sujets ont fait de cette initiation un véritable moment de communion avec la nature et de retrouvailles avec des savoirs et savoir-faire que notre civilisation, dans sa fuite en avant, ses préoccupations mercantiles et sa rationalité absolue, néglige et oublie.

Les animaux eux, savent toujours se servir de ces repères :

– les fourmilières se développent sur des nœuds Hartmann
– les guêpes et frelons préfèrent les lignes du quadrillage
– les chats affectionnent eux aussi ces lignes, alors que les chiens s’installent de préférence dans les zones neutres

 Il faut se rappeler le tsunami de 2004 : à l’approche de la vague, les éléphants se sont sauvés vers les hauteurs, les oiseaux se sont tus… Ils avaient détecté le langage de la terre.

Il n’y a guère que l’Homme qui, dans sa grande prétention, a refoulé les instincts naturels qui lui permettent d’être en osmose avec son environnement. Il se considère comme le maître de l’univers, alors qu’il n’en est qu’une infime composante.

Heureusement, il reste pas mal d’êtres humains pour qui la sensorialité se conjugue avec la nature, l’harmonie la vie.


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