Sans diplôme et heureuse

Voilà presque un an, le 18 février 2006, j’annonçais que je n’irai pas en Cour Administrative d’Appel, saisie par La Sorbonne dans l’affaire qui nous opposait concernant la Licence d’écrivain public.

J’ai bien fait : la CAA a donné raison à la Sorbonne en désavouant le Tribunal Administratif qui m’avait, en première instance, reconnu le droit d’obtenir les raisons de la Commission pédagogique pour refuser mon entrée dans le cursus.

Je n’éprouve ni déception, ni colère, ni rancœur : je suis tellement loin de tout ça maintenant… Car, depuis un an, et sans diplôme, j’effectue des travaux d’écriture très variés et je croule sous les projets (dont l’édition de 2 livres).

Preuve est faite qu’à notre époque, on peut encore travailler sans titre en poche : il suffit qu’il y ait un besoin, un réseau – et, dans ces conditions, la compétence vaut largement le diplôme !

Et puis j’ai une petite fierté – euh… deux :

1) avoir secoué le mammouth
2) l’avoir fait cracher au bassinet pour l’action en justice, alors que, de mon côté, je n’ai quasiment rien déboursé, sinon de l’huile de coude

Ma plume et moi vous saluons, lecteur assidu ou de passage.


Laisser un commentaire