Stock-options, indemnités, parachute doré : du balai !

Il ne sert à rient de vitupérer contre Noël Forgeard, de monter sur ses grands chevaux, de crier au scandale. Il s’en fiche, Forgeard, comme de sa première barboteuse. Les chiens aboient, la caravane passe et les millions d’Euros sont dans sa poche.

Mais j’ai une proposition. Elle tient en 3 points :

– prononcer son indignité nationale
– le déchoir de la nationalité française
– l’expulser de France à vie

Et en faire autant avec quiconque se conduira de la même manière.

Chiche, les candidats à la présidentielle ?


One comment on “Stock-options, indemnités, parachute doré : du balai !

  1. Michel dit :

    Bonjour Marie-José,

    Vitupérer contre Noël Forgeard est-il d\’une quelconque utilité ? Je serais bien en peine de juger de son action à la tête d\’Airbus, même si elle me semble peu reluisante vu le presque-fiasco de l\’A380.

    Cependant, dans le concert de récriminations que j\’entends ces derniers temps (et particulièrement en ce qui concerne les candidats à la présidentielle), je soupçonne un semblant de démagogie. Il est, somme toute, assez facile de se ranger aux côté du "français moyen" (expression nullement péjorative) et de hurler contre ces "grands patrons" qui s\’en mettent plein les poches. Je ne compte plus le nombre de fois que j\’ai entendu, ces derniers jours, tel ou tel intervenant ressortir la fameuse phrase d\’Henry Ford, qui disait qu\’un patron ne devait pas gagner plus de vingt fois ce que gagne le plus humble de ses employés.

    Mais après tout, M. Forgeard n\’a-t-il pas négocié son contrat comme tout un chacun ? Et même si ces primes de départ sont immenses, pourquoi l\’état devrait-il intervenir dans une négociation entre un homme et l\’entreprise qui l\’emploie ? Je trouve tout ceci assez consternant.

    Pour rester dans la caricature, à quand un scandale contre le prochain gagnant de la Super cagnotte de l\’Euromillion (qui après tout a de bonnes chances de toucher beaucoup plus d\’argent que beaucoup de "patrons") ? A quand la vindicte publique envers les sportifs qui gagnent des dizaines de milliers d\’euros par semaine ?

    Pour clore ce message, la vraie question, que j\’aime à poser à mes interlocuteurs demeure : qu\’auraient fait ceux qui crient au loup s\’ils avaient l\’opportunité de signer un contrat tel que ceux que l\’on propose aux grands patrons ? Se seraient-ils pudiquement abstenus, prétextant que décidément une telle somme était indigne ? J\’ai de bonnes raisons d\’en douter, et de bonnes raisons de croire que finalement on critique ce que l\’on désire ardemment sans jamais pouvoir l\’obtenir.

Laisser un commentaire