Pas Franska du collier…

Je ne suis pas spécialiste de la biodiversité et je respecte le travail, les difficultés et les enjeux des éleveurs pyrénéens.

Mais personne ne me fera croire que la mort de l’ourse Franska, percutée par une automobile au petit jour sur une route, est un pur hasard.

Elle avait l’habitude de traverser cette voie pour changer de vallée, via un souterrain approprié. Les informations avancent (sans rire) qu’aujourd’hui, elle ne l’aurait pas trouvé et qu’elle s’était donc engagée sur route. Les images montrent une ligne droite avant le point d’impact, et le conducteur l’aurait percutée sans même la voir de loin ? Il faisait quoi, ce conducteur (membre de la force publique, à ce qu’il paraît) ? Il somnolait ? Il tripotait son auto-radio ? Il regardait le soleil se lever ? Il cherchait quelque chose sur le siège arrière ? Allons !

Cette ourse, depuis son introduction il y a un an, est en butte aux revendications des éleveurs, qui n’ont eu de cesse de demander son retrait. Fin juillet dernier, le ministère de l’écologie annonçait une étude concertée sur les solutions à envisager pour un partage du territoire, dans le souci de ménager l’activité d’élevage tout en continuant le programme d’introduction des plantigrades.

Mais un vieux proverbe dit : « quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage »…


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