Querelle de bac à sable

Je rentre de Corse. Enfin presque… Je reviens d’un séjour express à Orly, où j’ai appris soudainement que tous les vols pour la Corse étaient annulés ce jour. Sympa, pour mes courtes vacances… (je précise que j’avais vérifié tôt ce matin la validité de mon vol).

La faute à qui ? A Sarkozy ! (tiens, un nouveau slogan pour les prochaines manifs).

En effet, certains Corses ont très mal reçu la déclaration du Président de la République concernant les tarifs aériens pratiqués pour se rendre dans l’île.

Résultat : grève surprise ce matin. Et, bien entendu, ni préavis ni estimation de durée.

Mais je n’en veux pas à ces grévistes (1). J’en veux à Sarkozy : qui sème le vent récolte la tempête. A croire qu’il a choisi exprès les vacances de Toussaint pour enclencher la paralysie de l’île.

A chaque fois qu’il va en Corse, c’est pour satisfaire son besoin de provocation : cela fait partie de son métabolisme. Il y est accro. C’est volontairement qu’il attise le feu : « T’as mis une bombe ? Tu vas voir, à ma prochaine visite ! » – « Tu veux pas du low cost ? Je vais t’en mettre plein la tronche ! ».

Des centaines de passagers doivent reporter, voire annuler, leur séjour en Corse (bol d’air du pays, vacances scolaires ou hommage à leurs morts) à cause de déclarations fracassantes ayant pour seul objectif de f… la m…

Après la pagaille, qui va tranquillement utiliser l’avion spécial (que paie le contribuable) pour rentrer à Paris après ce conseil des ministres provincial « poudre aux yeux » ? Sarko.

Et qui va probablement utiliser un autre avion spécial pour partir quelques jours, quand il veut, en vacances (à Brégançon ou ailleurs ?). Sarko !

Avec la satisfaction du devoir accompli sans doute…

___________________________________________________________________

(1) On ne peut pas en vouloir à des gens qui ont un petit pois à la place du cerveau : répondre par une grève à une provocation sciemment décidée et programmée relève d’une incommensurable c…, car ça n’atteint nullement le provocateur. Après tout, sur la forme comme au fond, Sarko aurait tort de se priver, puisque ça marche !


One comment on “Querelle de bac à sable

  1. Michel dit :

    Diantre, quelle diatribe ! Je te sens très remontée.

    Cela dit, je suis tout à fait d’accord avec toi sur le fond : répondre à une provocation par une autre, c’est donner raison à l’initiateur et ça ne règle en rien le différend.

Laisser un commentaire