Harold Pinter

Ce Prix Nobel de Littérature 2005, mort à la veille de Noël, est l’un des dramaturges les plus reconnus de la seconde moitié du 20ème siècle. Ses pièces sont jouées régulièrement, et notamment en France.

Son style relève de l’absurde, tragique et burlesque à la fois ; ses personnages sont en général bousculés par le hasard, pris dans l’étau d’événements extérieurs. Métaphores, fautes de langage, redondances sont les vecteurs de leurs questions existentielles. Et, derrière ce qu’ils disent, c’est autre chose qu’ils expriment. L’écriture est si créative et ambiguë que chaque spectateur peut imaginer tout et son contraire. Et l’auteur n’apporte aucune réponse. Un bonheur déroutant.

J’ai seulement vu « Le Monte-Plats », mais j’ai été immédiatement séduite par cette écriture brillante, pleine de finesse et magnifiquement déconcertante.

Nul doute qu’à une prochaine représentation de « L’anniversaire », du « Gardien », de « La nuit », de « Silence » ou encore de « Célébration », je serai dans la salle.


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