Létal contre légal

Chantal Sébire l’avait annoncé : si sa demande de mort assistée n’aboutissait pas, elle savait où se procurer ce qui lui fallait.J’aime à penser que ce n’est pas un hasard si elle a absorbé du pentobarbital, un produit utilisé par les vétérinaires pour euthanasier les animaux. Quitte à l’obliger à « mourir comme un chien », comme l’avait décidé la justice, autant transcender la formule et se l’appliquer.

J’espère de tout cœur qu’elle a pu tout préparer et être entourée de sa famille, comme elle le souhaitait, au moment où elle s’est délivrée de son calvaire. Et j’espère surtout qu’on ne pourra jamais le prouver !

Le procureur pourrait diligenter une enquête sous le chef de « provocation au suicide ». Décidément, dignité et compassion ne sont pas les deux mamelles de la justice.


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