Ethique en toc

Le 22 avril dernier, Elkabbach ordonne d’annoncer – sans la vérifier – la mort de Pascal Sevran, occasionnant un beau tollé-raté dans le PAF.Maintenant que l’animateur est vraiment mort, chacun peut constater le coup porté à la déontologie du métier de journaliste par ce personnage plein de suffisance et de mépris. Je ne serais même pas étonnée qu’Elkabbach, dans la morgue qui le caractérise, en profite pour se féliciter secrètement d’avoir « anticipé » et se considérer comme un extra-lucide, un visionnaire, un prophète…

Annoncer un scoop, c’est le rêve secret de tout journaliste. Mais un scoop avec 15 jours d’avance, ce n’est même pas du journalisme-fiction, c’est à la fois de l’atteinte à la vie privée, de l’indécence ultra-concentrée et de la puanteur ambulante.

« Taisez-vous, Elkabbach ! » : Le visionnaire, c’était bien Marchais.


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