Conduire, c’est réfléchir

Trêve de plaisanterie, de bêtise et de fatalisme !Il n’y a aucun passage à niveau dangereux ; pas plus que de croisements, de bretelles d’autoroute ou de feux clignotants ! Ces infrastructures n’ont pas pour fonction de faire du mal à qui que ce soit. Elles sont là, c’est tout.

Mais, si danger il y a, c’est parce que certains conducteurs les abordent n’importe comment ! Car, en face, il y a des gens imprudents, pressés, se croyant seuls au monde et/ou propriétaires de la route, enivrés du pouvoir qu’ils croient avoir en conduisant un engin. Ces semeurs de mort sont oublieux de leurs devoirs et ne pensent qu’à « avoir le droit de »…

Aucun accident n’est dû à la fatalité ! Il y a toujours, à l’origine, un ivrogne, un endormi, un étourdi, un « portablomaniaque », un dingue de vitesse, un égoïste… bref, des décervelés.

En effet, conduire, c’est une flopée d’actions découlant directement d’un cerveau en activité : être attentif, observer, analyser, anticiper, évaluer, s’adapter… C’est un acte conscient et responsable. Ce n’est pas un acte mécanique, monotone et répétitif.

Mon amie Michèle est morte par la faute d’un décervelé. Les enfants du bus de Savoie – et bien d’autres avant eux – sont morts par la faute d’un décervelé, quels que soient le type et le niveau de leur responsabilité.

Je voudrais qu’au lieu de surcharger les prisons, la justice oblige les chauffards :

– à enterrer les personnes dont ils ont occasionné la mort et à fleurir leur tombe à vie
– à assister les rescapés dans leur rééducation, au service des grands blessés de la route d’un hôpital
– à s’occuper régulièrement des victimes d’accidents condamnées à vivre dans un fauteuil roulant

Histoire de leur « faire marcher la tête ».


One comment on “Conduire, c’est réfléchir

  1. Michèle dit :

    Tout à fait d’accord avec toi. C’est trop facile d’incriminer des éléments ou signalisations qui sont là pour aider à voir le danger, et non pour le supprimer ! de plus, tous les éléments humains : endormissement, alcoolémie, inattention (regarder le paysage, téléphoner, trop parler ….) proviennent de ce que les personnes refusent d’admettre qu’elles ne sont pas en état alors de réagir correctement et deviennent des dangers publics. Même si le risque « 0 » n’existe pas, on devrait pouvoir en approcher.

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