Marronniers : ça bogue…

Chez vous, je ne sais pas… Mais autour de moi, c’est une vision d’apocalypse ! Roussi, cramé, desséché, le feuillage des marronniers a pris ses quartiers d’automne… A la mi-août, avouez que c’est un non-sens. Alors que tous les autres arbres des parcs, bois et forêts font rutiler effrontément leur vert, les marronniers sont cuits.Que se passe-t-il ? Coup de chaud ? Envie de se distinguer ? Anticipation automnale ?

Renseignement pris, depuis quelques dizaines d’années, les marronniers (surtout urbains) sont sous le coup de pathologies répétitives qui les affaiblissent et dont l’origine est multiple : insectes, champignons, chancres bactériens… profiteraient d’un système racinaire étriqué, de la pollution ambiante et du bouleversement climatique pour accomplir leurs méfaits destructeurs.

Et, en effet, ce tapis de feuilles mortes au pied des arbres en plein été résonne en moi comme un anachronisme menaçant…


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