J’ai gagné !

Fidèles lecteurs, rappelez-vous : le 23 juin dernier, je vous contais ma mésaventure d’assurée automobile obligée de se battre contre sa compagnie d’assurance pour faire réparer, et ainsi conserver, une voiture accidentée par un*« µ-!!grr@* alcoolisé et téléphonant au volant (j’étais à l’arrêt dans une file d’attente).Mon assurance avait décidé d’envoyer ma voiture à la casse et de m’indemniser à hauteur de sa valeur vénale : 1.500 Euros. Tout simplement parce que les réparations diagnostiquées par l’expert se montaient à 3.500 Euros et que j’aurais fait un profit matériel en les faisant réaliser (sic) !

Je ne vais pas détailler les semaines d’échanges épistolaires et téléphoniques qui ont jalonné l’été et l’automne. Mais le résultat de mon obstination est là :

– nous avons trouvé un accord d’indemnisation
– la voiture est réparée sans avoir eu à dfournir de facture justificative
– j’ai reçu l’indemnisation dès la production du contrôle technique positif

Mes arguments ?

1) J’ai énoncé cette vérité première : le code des assurances n’est pas au dessus de la loi, qui stipule que toute personne occasionnant un dommage à autrui en est responsable – donc, non responsable, je devais obtenir réparation (et non pas recevoir sanction). Point final.

2) J’ai contesté le calcul de l’expert qui, portant uniquement sur la carrosserie, prenait en compte des pièces neuves et qu’il était tout à fait possible de trouver des pièces d’occasion faisant considérablement chuter le montant des réparations.

3) J’ai menacé d’aller en justice, forte de la jurisprudence en la matière.

Et ma voiture continue son bonhomme de chemin, merci !


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