L’école m’a tuer

Pendant que le monde bouge, la France s’enlise dans sa mélasse : elle a refusé de participer à un Forum International sur l’éducation qui s’est déroulé à Bahrein du 8 au 11 octobre : « The Education Project ». 48 pays y ont délégué 600 personnes, dont plusieurs ministres de l’éducation.

Les travaux ont très vite mené vers deux axes :

1) ouvrir l’école à une pédagogie plus attractive et plus plaisante

2) former et accompagner les enseignants. En effet, dans le monde moderne, ils doivent eux-mêmes se positionner comme « meneurs vers la connaissance » et non plus « dispensateurs de savoirs »

Ce n’est pas une nouveauté : les élèves ont changé – car le monde change. Leurs activités, leur environnement et leur mode de vie aussi. Ils sont, à tort ou à raison, en connexion permanente avec le monde. Plutôt que de les en couper par des méthodes archaïques, les participants au Forum suggèrent une approche plus interactive, plus en phase avec la vie contemporaine.

Dans le même temps, en France, on a mis fin aux IUFM : 14.000 nouveaux enseignants n’ont reçu aucune formation pédagogique. L’instruction des enfants passe toujours par des méthodes éculées, des contenus statiques et une méconnaissance incroyable des différentes manières d’apprendre. Ni l’organisation des études ni la manière d’instruire n’ont bougé. S’il y a des tentatives de sortir des sentiers battus, c’est à titre personnel qu’un instituteur ou un professeur le décide. Le Ministère, lui, n’a pas encore chaussé ses lunettes de vue et réglé son sonotone.

L’emblème de la France est le coq. Car – et c’est bien connu – c’est le seul animal qui chante même quand il a les pieds dans la m…


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