Le statut d’auto-entrepreneur a déclenché beaucoup de créations d’activité. Ce régime micro-social simplifié permet des cotisations sociales et fiscales obligatoires plus avantageuses que pour d’autres statuts d’indépendants. Elles étaient jusqu’à présent 24,6 % des revenus générés.
Les statistiques de l’APCE, publiées fin février 2013, sont parlantes : sur 895.000 auto-entrepreneurs administrativement actifs, 49 % le sont économiquement et ont déclaré un CA positif le dernier trimestre 2012. De plus, ce chiffre est stable depuis un an.
J’avais choisi cette voie en complément de mon activité en « portage salarial » (indépendant inscrit auprès d’une entreprise intermédiaire), puisque mes activités sont fluctuantes. Je peux ainsi moduler mes prestations en fonction du revenu qu’elles me procurent.
Mais, depuis janvier, les auto-entrepreneurs sont eux aussi mis à contribution dans « l’effort de solidarité ». Les cotisations des auto-entrepreneurs viennent d’être relevées de 2,2 %, passant ainsi à 26,8 %.
Certes, chaque mois, cela est moins douloureux. Je vais même jusqu’à penser qu’il est normal de contribuer aux efforts de « redressement de l’économie ». Mais s’en prendre toujours aux mêmes, ceux qui travaillent dur, ne peuvent rien cacher au fisc et ne cherchent pas à frauder (surtout pour ce qui est des paradis fiscaux), cela me semble injuste.
D’autant que les hautes instances du football se réunissent en ce moment pour contrer le projet de taxation à 75 % du revenus des joueurs !…