Devoir de mémoire : ce n’est pas gagné !

Edifiante matinée que celle d’aujourd’hui sur France 2.

Tout d’abord, micro-trottoir à l’occasion de la cérémonie nationale du 8 mai. A la question du journaliste : « C’est quoi, pour vous, le 8 mai ? », voici quelques réponses édifiantes… et affligeantes :

– la fin de la guerre 14-18
– je n’en sais rien
– un jour férié

Puis (hasard de la programmation ?), dans le jeu animé par Nagui, la question suivante : « Quel écrivain est mort pour la France en 1918 ? ». Le choix était le suivant : Guillaume Apollinaire ou Guy Môquet. 3 candidats sur les 4 en lice ont répondu « Guy Môquet »…

Confusion, oubli, méconnaissance ou désintérêt ? Le fait est que ces deux exemples illustrent malheureusement le positionnement de certains Français devant l’histoire de notre pays, qui s’inscrit dans l’Histoire du monde.

Il y a encore des témoins et enfants de témoins qui écument les écoles, collèges et lycées pour témoigner encore et toujours des drames personnels, collectifs, sociaux et humains que ces conflits ont engendrés. Mais leur nombre diminue inexorablement. Lorsqu’il n’y aura plus de récits, plus d’interventions, plus d’associations du souvenir et de la mémoire, que deviendront les internés et les déportés, les soldats, les patriotes, les résistants morts pour la liberté, pour notre liberté ?

Bêtise et inculture, quand tu nous tiens…


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