Sacré farceur ! Il veut nous faire croire qu’il a changé avec un mea-culpa de façade, une auto-flagellation de spaghettis mous, une rétro-analyse justificative foireuse, une pseudo-contrition ?
Que ne ferait-on pas pour retrouver le pouvoir, n’est-ce pas ?
Seulement, toutes ces belles envolées lyriques, la main sur le cœur et les yeux au ciel, sont carrément contrebalancées par cette seule phrase (extraite du chapitre où il traite de son programme pour 2017) :
“On ne me reprendra pas à faire des compromis de circonstances avec mes convictions. Beaucoup pensent que j’ai perdu 2012 parce que “j’en avais trop fait“; moi, je pense à l’inverse que j’aurais dû en faire davantage”.
Autrement dit : « Je regrette tellement tout ce que j’ai fait, mais je le referai… en mieux ! »
Et là, voyez-vous, je le crois !