Thérèse Clerc : le féminisme jusqu’au bout

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Photo : Humanite.fr (16.02.2016)

De son expérience de vie, elle tirait des actes militants : émancipation des femmes, anti-militarisme, partages citoyens et culturels… Elle faisait de l’utopie un porte-drapeau (il fallait bien ça, pour faire changer les choses…) mais était concrètement active au sein du PSU, de la CGT et du MLAC.

Je l’avais rencontrée il y a quelques années, désireuse d’en savoir plus sur la « Maison des Babayagas » (1) à Montreuil, son concept fort novateur d’habitation en autogestion et à base de solidarité pour femmes seniors autonomes. Je peux témoigner de ses convictions inébranlables, de sa volonté de fer, de sa fronde joyeuse et de son autorité naturelle (parfois controversée).

Toujours défenderesse de la liberté et du droit à la connaissance, elle avait créé l’Université des Savoirs sur la Vieillesse (UNISAVIE), première université populaire intergénérationnelle, ouverte à tous.

Thérèse Clerc s’est éteinte à 88 ans, le 16 février. Pour la connaître, il est utile de lire sa biographie : « Thérèse Clerc, Antigone aux cheveux blancs » de Danielle Michel-Chiche  (E° des Femmes).

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(1) Une Babayaga est une sorte de sorcière dans le folklore russe.

 


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