Vaches à lait

Depuis 2011, j’ai fait « valoir mes droits à la retraite », sur le conseil de la CNAV, car j’avais validé tous mes trimestres. Mais l’idée d’arrêter de travailler ne m’est jamais venue : le travail, c’est la santé ! Cahin-caha, je continue mon petit bonhomme de chemin dans la vie active.

Cela s’appelle, en bon langage administratif, le « cumul emploi-retraite ». Étant déclarée en auto-entreprise, mais acceptant aussi des CDD ainsi que des missions en portage salarial, je jongle avec tous ces statuts qui me permettent de continuer à exercer mon cerveau, remplir mon ventre, m’octroyer quelques extras et compléter une allocation bien maigre au regard de toutes ces années de labeur ! La belle vie, en somme.

Pourtant, après 6 ans la tête dans le guidon, je me suis demandé si, avec ce complément de revenus, je pouvais prétendre à une revalorisation de mes allocations. Et là, je tombe de haut : non seulement le cadre légal ne prévoit pas une telle mesure mais, depuis 2009, les cumulards de mon genre ne bénéficient plus d’un allègement des cotisations obligatoires.

La raison en est simple : solidarité sociale !

Doublée du gel des retraites et de la prochaine augmentation de la CSG, voilà une mesure vraiment révélatrice des efforts que fait l’Etat pour ponctionner le contribuable qui ne peut rien dissimuler ! Quant à la solidarité sociale, je me demande vraiment à qui elle profite, puisque le niveau de vie des Français est en baisse constante… et que la dilapidation de l’argent public (le mien, donc le vôtre aussi) fait régulièrement la une des journaux.

Et puis, avec ces mesures, l’Etat compte-t-il vraiment encourager la lutte contre le travail au noir ?

Quelle bouffonnerie !


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