Brésil : fièvre tropicale

Le Brésil (8e puissance économique mondiale) a un nouveau président : Jair Bolsonaro. Euh, pardon : un nouveau despote, nostalgique déclaré de la dictature militaire des années 1964 à 85.

Car, parmi ses projets de réforme, on peut citer :

– majorité pénale à 16 ans
– rétablissement de la peine de mort et de la torture
– libéralisation du port d’arme
– contrôle des naissances
– stérilisation forcée des pauvres et des criminels
– purge des partis d’opposition (« la prison ou l’exil » pour les gens de gauche – discours du 21.10.2018)
– combat de la laïcité
– opposition à l’avortement
– sortie de l’accord de Paris sur l’environnement

Et j’ai gardé le meilleur (?) pour la fin : suppression du ministère de la culture. Me vient alors une question lancinante : y aurait-il un lien avec l’incendie du musée national de Rio de Janeiro en septembre ?

En lisant la biographie de ce triste sire, j’ai relevé qu’il descendait d’immigrés italiens et allemands… Sans doute de la branche Mussolini/Hitler ?

Je souhaite bon courage aux 44 % de Brésiliens qui n’ont pas voté pour lui.


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