Le nombre 19

Il paraît que le moral des Français est au plus bas en ce début d’année. Il faut dire que les médias en font des tonnes pour le plomber… notamment ces indigestes chaînes d’information continue !

J’ai envie de renouer avec mon habitude de saluer une nouvelle année en répertoriant sa symbolique chiffrée. Que peut bien révéler le 19 ? Wikipedia nous dit (entre autres) que c’est :

– le numéro atomique du potassium
– le rang d’entrée de l’Indiana dans les Etats-Unis
– « le cycle de Méton », valant 235 lunaisons
– le nombre qualifiant les noces de cretonne
– le n° du département de la Corrèze (ah… Brive, Tulle, Collonges-la-Rouge, Argentat, Meymac, etc.)

Et si je m’attachais aujourd’hui au 19e siècle, riche en découvertes et créations ? En matière de chimie, physique, transports, réalisations industrielles et agricoles, ce siècle est d’une richesse à vous faire tourner la tête ! Je ne vais pas toutes les citer, mais au moins quelques-unes – et même un bon nombre :

– les rayons X (Röntgen)
– la radioactivité (uranium par Becquerel, radium par Pierre et Marie Curie)
– la pile (Volta) et l’ampoule électrique
– le vaccin (Pasteur), l’aspirine
– le bateau à vapeur, l’hélice propulso-directrice (par un membre de ma généalogie, Charles Dallery), le 1er avion (Ader), le moteur Diesel, le dirigeable, l’hélicoptère, le métro, le pneu (Michelin)
– en mécanisation : le métier à tisser (Jacquard), la presse rotative
– le béton armé, la photo couleur et… le cinéma (frères Lumière)
– la morphine, le papier carbone, le gyroscope, le sécateur
– l’harmonica, le saxophone et l’accordéon, ainsi que le phonographe
– la bande dessinée,
– l’alphabet braille, le télégraphe, l’appareil photo… et le téléphone
– l’imperméable, l’élastique en caoutchouc, le réveil-matin, l’épingle de sûreté, le linoléum
– le congélateur, la cuisinière électrique, l’ouvre-boîtes, l’aspirateur, la poubelle, la douche !
– les chips, le cône de crème glacée
– le scaphandre, le fil de fer barbelé
– les ondes radio
– le préservatif (eh oui)
– et aussi (hélas) la carabine et la dynamite

Je ne résiste pas au plaisir d’ajouter le nom de celui qui est considéré comme le plus grand facteur d’orgues du 19e siècle : Aristide Cavaillé-Coll (1811-1899), dont les instruments prestigieux résonnent magnifiquement dans une bonne centaine d’églises, basiliques et cathédrales en France, mais aussi en Belgique, aux Pays-Bas, en Espagne et au Royaume-Uni.

Afficher l’image source

Le moral des Français serait au plus bas, rapportai-je au début de cet article… Mais la musique adoucit les moeurs et donne de la joie. Et si vous écoutiez de l’orgue ?

 


Laisser un commentaire