Pour ne pas mourir idiot…

A lire absolument ! Ne soyez pas rebutés par le titre, un peu « sérieux », « académique », élitiste ».  Le contenu est parfaitement accessible, et les interviews et apports rédactionnels de philosophes, médecins, chercheurs, psycho-quelque chose, journalistes, apportent un éclairage plaisant et instructif, en résonance avec des citations, anecdotes et décorticage des comportements au quotidien. Un régal !

Psychologie de la connerie E° Sciences Humaines

La préface, d’ailleurs, montre un humour qui promet de savoureux moments de lecture – Extraits :

Des conneries, chacun en voit, en entend, en lit, chaque jour sans exception. Simultanément chacun en fait, en pense, en rumine et en dit. Nous sommes tous des cons occasionnels, qui déconnent en passant sans que ça prête trop à conséquence. Le tout est d’en prendre conscience et de le regretter, puisque l’erreur est humaine et que faute avouée est à moitié pardonnée. On est toujours le con de quelqu’un, mais trop rarement de soi-même…

La connerie est une promesse non tenue, promesse d’intelligence et de confiance trahie par le con, traître à l’humanité. Le con est « bête », l’animal ! Nous aimerions le chérir, en faire un ami, mais le con n’est pas à la hauteur – c’est-à-dire à la nôtre.


Le con prend ses croyances pour des vérités gravées dans le marbre, alors que tout savoir se construit sur du sable. Le doute rend fou, la certitude rend con, il faut choisir son camp.

Ultime précision : de telles considérations sur les cons valent aussi pour les connes. Qu’elles se rassurent ! Hélas, pas un sexe pour rhabiller l’autre… Alors je le proclame, ô cons en tous genres et connasses de tout poil, connards à tout vent, grandes connes, pauvres connasses, méchants bas du front, gourdes et cruches, niais et obtuses, dadais et insensées, lourdauds et ramollies, écervelés et sottes, concons et cuculs, corniauds, nigaudes, benêts, simplettes, cornichons, truffes, nouilles, quiches, cloches, tanches, bulbes en berne, sombres cons stupides et fats, beaufs vides et puantes têtes de noeud, foutriquets, pétasses, bécasses, songe-creux, gobe-mouches, mange-merde et péronelles, voici votre heure de gloire : ce livre ne parle que de vous.

Mais vous ne vous y reconnaîtrez pas.

Votre con dévoué
Jean-François Marmion

 

 


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