Métiers et fonctions féminisés : on en prend pour son grade !

Je n’en veux pas à l’Académie Française d’avoir voté cette semaine la féminisation des noms de métiers, fonctions et grades. L’usage avait hélas déjà fait son oeuvre pour « écrivaine » et « cheffe » (des horreurs…).

Mais si on prend quelques exemples, le ridicule s’ajoute à la laideur :

– charpentière, chaudronnière, carrossière, commissaire-priseuse, jardinière… le pompon étant « entraîneuse » et « chauffeure poids lourds » (à moins qu’on dise chauffeuse ? voire chaufferette ?)

– le laitier devient « laitière »… (oh, la vache : je ne vous dis pas les quolibets !)

– un médiateur social deviendra sans doute « médiatrice », histoire de bien couper les choses en deux…

Mais nos Académiciens n’ont pas pensé à tout ! Ou alors ils s’en fichent… Quel féminin aimeriez-vous voir coller aux mots suivants : peintre, rabbin, maître-chien (d’hôtel, de conférence, nageur), imprimeur, garde du corps, clerc de notaire, commis de cuisine ?


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