Le petit monde bien rangé du Vatican est en effervescence : en Amazonie, il est (sérieusement) question d’ordonner prêtres des hommes mariés. Là-bas, comme ailleurs, il y a crise des vocations. Aux grands maux les grands remèdes, a dit en substance le Pape François !
Mais certains cardinaux voient rouge… Que craignent-ils ?
Officiellement, il s’agit de défendre une vertu (cardinale ?) qui date du 11ème siècle : le célibat. Les radicaux de la religion catholique professent qu’un prêtre marié (et possiblement père !) ne pourrait pas s’occuper correctement de ses paroissiens, puisqu’il est chef de famille. En quoi un prêtre marié serait-il moins efficace, moins disponible, moins à l’écoute ? Ce n’est pas une question de statut, mais d’engagement.
Et si on demandait leur avis aux rabbins, aux imams et aux pasteurs ? Ils sont bien placés, eux, pour avoir un avis – et même un témoignage – sur ce point !
Pour l’instant, il ne s’agit que de l’Amazonie. Mais déjà des voix s’élèvent pour élargir la mesure à tous les continents, y compris la vieille Europe. De quoi ? Des prêtres mariés en France, en Italie, en Espagne ? Alors que l’Église en a déjà chassés pas mal de ses rangs !
Réfléchissons un peu : et si les ecclésiastiques conservateurs craignaient plus que cela ? Imaginons un couple d’homosexuels dûment mariés, dont l’un se sent la vocation de devenir prêtre… Panique à Rome.
Les progressistes vont pourtant encore plus loin : et pourquoi pas ordonner des femmes ? Ah, quel blasphème ! Et si certains cardinaux sont vent debout, c’est qu’il n’est pas question, pour eux, de manger leur chapeau !