Musée de la Libération de Paris / Général Leclerc / Jean Moulin

Découverte de ce nouveau lieu de mémoire autour de personnalités en vue (et moins connues) d’une page d’histoire parisienne inoubliable.

Belle scénographie avec beaucoup de photos et vidéos. Mais le plus émouvant, pour moi, sont les documents et souvenirs d’époque : carte d’identité anglaise du Général Leclerc, souliers d’enfant à semelles de bois,  monnaie/clé/boutons de soldats déformés par l’incendie de leur char, fragments d’objets venant du bureau du Préfet à l’Hôtel de ville, robe aux couleurs de la France confectionnée par une Parisienne à l’approche de la libération, récit d’une gamine de 9 ans racontant le défilé des chars et le passage du Général Leclerc…

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La visite se termine par la descente des 100 marches menant au Q.G. d’Henri Rol-Tanguy, avec des vestiges impressionnants : porte blindée, central téléphonique, machinerie de ventilation. L’ambiance sonore contribue à la force d’évocation : bruits de pas, de conversations, d’ordres, de sonneries téléphoniques.

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Un bémol, cependant, mais de taille : l’appellation du musée est inéquitable, puisque le nom de Rol-Tanguy n’y est même pas associé, alors qu’il a joué un rôle primordial dans la libération de Paris avant l’arrivée de la 2e DB !

De plus, il est trop long, donc peu incitatif. Il aurait dû s’appeler tout simplement « Musée de la Libération de Paris », ce qui aurait été plus adapté, non seulement aux thèmes développés de salle en salle, mais aux personnalités directement concernées. En effet, Jean Moulin ne peut pas, historiquement, être associé à la libération de Paris. Ce grand résistant a surtout eu un rôle national, en unifiant les divers mouvements de résistance.


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