Il fut un temps où certains élus LR, « macron-compatibles », étaient vilipendés par leur parti, quand ils n’étaient pas exlus (exemples : Edouard Philippe, Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Christian Estrosi, Florence Berthout…). Pour les législatives de 2017, François Baroin avait même menacé de leur retirer l’étiquette LR pour tout ralliement au nouveau président en place.
Aujourd’hui, au 2e tour des municipales, que voit-on apparaître pour gagner des mairies qui risquent d’échapper à la majorité présidentielle ? Des listes communes LR / LREM ! On n’est pas à une contradiction près…
Ce n’est même pas l’union sacrée pour battre l’extrême-droite ou juguler la monter des écologistes. C’est purement et simplement une grossière stratégie de reconquête du pouvoir pour LR et de sauvetage pour LREM. Affligeant.
La cuisine électorale s’accomode fort bien de saveurs aigres-douces… Mais attention à la digestion : quelques dentiers vont grincer dans les régions après le vote !