Dans reconfinement, il y a c…

Depuis le déconfinement, en mai denier, j’ai repris toutes mes activités : recherches aux Archives, chorale, refuge pour animaux, enseignement… J’ai voyagé, dans ma région et ailleurs, revu mes petits enfants, des amis, mes stagiaires. Je suis allée au restaurant, au café, au concert, dans les musées, les magasins. J’ai pris l’avion, le bus et le métro. J’ai même passé 3 fois une demi-journée entière dans une salle d’attente d’hôpital avec des allées et venues permanentes de malades et de médecins. Bref, j’aurais pu attraper cent fois le Covid. Mais je respectais les trois règles de base : porter un masque, maintenir les distances physiques et se laver les mains régulièrement avec du gel hydroalcoolique.

C’est simple : j’ai vécu quasi NORMALEMENT, au prix d’une PETITE contrainte : rester prudente. Et je n’ai pas été contaminée.

Et, aujourd’hui, à cause de quelques milliers (voire seulement quelques centaines) d’imbéciles chroniques qui n’ont pas suivi les mêmes règles, je me vois obligée de rester cloîtrée chez moi pour au moins un mois. Ces décérébrés peuvent  toujours brandir leur liberté individuelle, ils oublient un principe : la liberté s’arrête là où commence celle des autres !

Et s’il n’y avait que la liberté, cela resterait une simple frustration intellectuelle. Car leur comportement irresponsable a des conséquences autrement plus dramatiques que la privation de liberté : elle détruit la vie sociale et l’économie. Dans les semaines qui suivent, combien de drames familiaux, de dégradation des conditions de vie, de fermetures définitives de commerces et de chômeurs en plus ?

On viendra un jour à bout de ce virus. Mais jamais de la c…


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