Apophtegme : kesako ? Ça se mange ?

Le nom est plus barbare que le contenu. Cela ne se mange pas, mais se déguste avec délices. D’ailleurs, on les appelle « des bons mots ». En voici quelques-uns pour vous régaler :

L’enfant est un fruit qu’on fit (Léon Campion)
Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu hais (Francis Blanche)
Quand il y a une catastrophe, on évacue les femmes et les enfants d’abord pour pouvoir réfléchir à une solution en silence (Winston Churchill)
La tolérance, c’est qu’on on connaît des cons et qu’on ne dit pas les noms (Michel Audiard)
C’est mathématique : un cocu est un entier qui perd sa moitié pour un tiers (Jean Carmet)
Parlement = mot étrange formé à partir de « parler » et « mentir » (Pierre Desproges)
Tout le monde pense ; seuls les intellectuels s’en vantent (Philippe Bouvard)

D’autres, sans auteur :

L’expérience est l’addition de nos erreurs
Difficile de comprendre pourquoi le 31 mai est la journée sans tabac alors que le lendemain, c’est le 1er juin
Les moulins, c’était mieux à vent
Un prêtre qui déménage a-t-il le droit d’utiliser un diable ?
Si Gibraltar est un détroit, qui sont les deux autres ?
Le jour où Microsoft vendra quelque chose qui ne se plante pas, je parie que ce sera un clou
Quand un couple se surveille, on peut parler de « communauté réduite aux aguets »
Lorsqu’un minable attaque un autre minable, il faut s’attendre à une guerre interminable
Si le ski alpin, qui a le beurre et la confiture ?


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