P… d’informatique !

Certes, l’informatique y est pour quelque chose, mais il ne faudrait pas se retrancher derrière elle pour justifier la désinvolture humaine. J’explique :

Le 1er juin, je ne retrouve plus à 16 h ma voiture garée le matin à 9 h. Vol ? Fourrière ? Malgré le manque de signalisation indiquant un stationnement gênant, j’ai des doutes et j’opte pour appeler la fourrière. Non, ma voiture n’y est pas. L’employé me suggère de rappeler le lendemain matin car toutes les « arrivées » ne sont pas tout de suite consignées dans le logiciel (déjà, là, j’aurais dû dresser l’oreille). OK. Je rappelle le lendemain. Non, ma voiture n’est pas à la fourrière.

Conclusion : vol. J’effectue la déclaration à la police puis à l’assurance qui (j’abrège) me réclame la carte grise rayée « vendue » et les clés. Et j’attends l’indemnisation (car j’ai souscrit un contrat relativement avantageux pour une voiture qui a quand même 17 ans).

Parallèlement, je dois dire que je ne vais plus souvent relever mon courrier car, tout devenant informatisé, ma boîte aux lettres reste souvent vide. Si, si : cela a beaucoup d’importance dans ce récit ! Car, au bout de 20 jours, sous les 2 ou 3 prospectus que j’y trouve et que j’ai eu la flemme de jeter, j’ai découvert un avis de recommandé. Direction la poste illico. Et qu’est-ce que je lis ? MA VOITURE EST A LA FOURRIÈRE DEPUIS LE 1er JUIN ! Mais ce n’est pas tout : la lettre prévient que si je ne la récupère pas avant 15 jours, elle sera détruite. Or, les 15 jours sont passés.

Panique. J’appelle la fourrière, qui me confirme avoir reçu de la Préfecture l’ordre de destruction. J’appelle le responsable du commissariat du coin qui, heureusement, intervient auprès de la fourrière pour stopper la procédure mais qui me dit aussi, et c’est un comble, que le logiciel informatique des enlèvements avait été modifié et qu’il y avait quelques bugs… J’en déduis que mon infortune vient d’un bug informatique !

J’informe enfin mon assurance que ma voiture est retrouvée et lui demande de me renvoyer les clés pour aller la retirer. Cela prendra 5 jours de plus ! Finalement, je récupère mon véhicule le 30 juin.

Mais quand même :  quelle bande de décervelés à la fourrière ! Les ayant appelés 2 fois, ils auraient pu me rappeler pour me prévenir que la voiture était bien là. Ils savent quand même quelles voitures ils enlèvent ! Trop facile de se retrancher derrière une procédure informatique.

Heureusement, mon assurance m’a octroyé un véhicule de remplacement durant toute cette période et m’a également remboursé la totalité des frais de fourrière. Cela m’a enlevé une bonne dose de stress… mais pas la colère.


Laisser un commentaire