Belles découvertes… sans restrictions

Il pleut. Le temps est maussade. Qu’à cela ne tienne ! A Paris, il y a plein d’endroits clos où l’on peut oublier la grisaille du ciel et le mouillé des pavés.

Ce mardi, j’ai mis mon dévolu sur deux lieux de mémoire : le musée Carnavalet et l’hôtel de Soubise. C’est à peine croyable mais je n’étais jamais entrée au musée Carnavalet. A Soubise, en revanche,  j’avais déjà pu bénéficier d’une visite guidée privée autour des précieuses archives qui y sont conservées, notamment dans « l’armoire de fer », qui contient les originaux de la dernière lettre de Marie-Antoinette et de la Déclaration des Droits de l’Homme.

L’exposition « La guerre des moutons » raconte le parcours des Mérinos de la bergerie de Rambouillet et l’enjeu économique que cette race ovine a représenté de 1786 à nos jours, partout dans le monde. A travers des gravures, aquarelles et tableaux, échantillons de laine… ainsi qu’une multitude d’archives provenant de la bergerie, c’est une balade autour de l’élevage et de l’agriculture, de la relation homme/animal, de la science, du commerce et de l’industrie lainière que proposent les Archives Nationales. Captivant !

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Quant au musée Carnavalet, haut-lieu de la mémoire de Paris, quelques heures sont bien insuffisantes pour faire le tour de la centaine de salles offrant 625.000 œuvres à admirer : du mobilier, des objets usuels d’illustres personnalités, des sculptures, peintures, gravures, dessins, manuscrits autographes, monnaies et médailles de toutes époques… Un régal pour les yeux et l’esprit. Voici un échantillon (bien mince !) des trésors à voir et à revoir…

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Le fauteuil où travaillait Voltaire à la fin de sa vie, agrémenté d’un pupitre mobile et d’une écritoire, dispositif lui permettant d’éviter de se déplacer.
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Le « salon Demarteau » (1775-77) décoré d’œuvres de Fragonard, Boucher et Huet.
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Le pied gauche de Louis XIV, provenant d’une statue de 7 m de hauteur représentant le souverain en empereur romain sur son cheval qui a été détruite à la Révolution.
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Table-chiffonnière (1750) d’Adrien Delorme, composée de chêne, placage en bois de rose, ébène, houx, charme
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Médaille et documents provenant du siège de Paris durant la guerre franco-prussienne de 1871.
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Panorama des incendies allumés par les Communards les 22, 23 et 24 mai 1871.

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