Ukraine

Je suis sidérée, horrifiée, profondément bouleversée par les reportages tournés sur les lieux des combats et par les images de milliers d’Ukrainiens qui fuient. Jamais, après les monstruosités et abominations perpétrées durant deux guerres mondiales, je n’aurais imaginé revoir des images de bombardement, d’exode, de résistance, de répression. Et je ne dois pas être la seule à ressentir ce sentiment mêlé d’incompréhension, d’épouvante, de honte, de chagrin et d’impuissance…

Les témoignages constants des poilus de 14-18 et des résistants de 39-45 et leurs alertes pour ne jamais oublier n’auront-ils donc servi à rien ? Faut-il que l’Ukraine se vide de tous ses habitants pour que les démocraties réagissent et prennent enfin la décision d’intervenir ? Le peuple ukrainien, d’un courage incroyable, a besoin de soutien autrement que psychologique et humanitaire.

Mais l’Ukraine ne fait pas partie de l’Europe. Et envoyer des armes aux Ukrainiens comme seule parade à l’invasion ne contrebalance pas la puissante armée si bien équipée de Poutine. Mais si l’Europe, prenant de réelles responsabilités, admettait d’urgence l’Ukraine en son sein, sans tergiverser sur les conditions d’entrée, ça changerait peut-être la donne.

« Si vis pacem, para bellum ». Face au dangereux Poutine et après avoir vécu les deux guerres mondiales, l’Europe a vraiment manqué d’anticipation…


Laisser un commentaire