Ne sont-ils pas beaux, ceux et celles qui convoitent le trône pour les 5 années à venir ? Il faut les entendre nous promettre de nous rendre la vie plus facile, plus solidaire, plus respirable, plus généreuse, plus douce, plus juste, plus riche… plus TOUT, quoi !
Ce qui me fait sourire à chaque élection, qu’elle soit présidentielle, législative, régionale, départementale ou municipale, c’est que ces gens font une vraie démonstration de force et d’endurance : ils vont à la rencontre de leurs potentiels électeurs (ah, les visites aux marchés !), serrent des mains, écoutent les doléances, partagent un verre ou un repas. Mais ce qui les fatigue certainement le plus, c’est d’être obligés de manifester de l’empathie durant toute leur campagne. Faire semblant de comprendre les Français est surhumain… Pas étonnant qu’après, ils veuillent récupérer tranquillement dans leur tour d’ivoire et soient inaccessibles pour les simples mortels qu’ils ont appelés à voter pour eux.
Depuis 2002, je vote « utile », je vote « raisonnable » au premier tour. C’est fini. Dimanche, je vote pour mes convictions profondes. Et, pour le deuxième tour, je voterai encore par conviction, c’est-à-dire, probablement « blanc » car, étant passée au travers du Covid-19, je ne vais certainement pas choisir entre la peste et le choléra.